Ce classement mondial sur les transports va faire grincer les dents des anti-Hidalgo
ENVIRONNEMENT – Un modèle à suivre sur la transition écologique ? Malgré les critiques régulières à l’égard de la politique des transports de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, notamment lors de sa lutte pour la piétonnisation des berges de la Seine, la capitale est une très bonne élève en termes de « mobilités de demain ». Paris se hisse pour 2024 à la seconde place de l’« Urban Mobility Readiness Index », qui évalue 70 grandes villes du monde entier sur leurs efforts pour faire évoluer leur offre de transport.
Ce classement annuel, sorti ce mardi 10 décembre, est réalisé depuis 2019 par l’Oliver Wyman Forum, un think tank d’un cabinet de conseil en stratégie, en association avec l’université de Berkeley. Comme l’explique Libération, cinq chercheurs notent les principales métropoles mondiales sur des critères portant sur la qualité des transports publics, la mobilité durable et, pour la première fois en 2024, les nouvelles technologies.
Florilège de compliments pour la ligne 14
Paris arrive donc deuxième, juste après San Francisco, en Californie, dans l’index de 2024. Elle n’avait jamais été aussi haute dans ce classement. La capitale française fait mieux que la « capitale du vélo », Copenhague, qui est seulement 13e, qu’Amsterdam (5e), ou encore que Singapour, qui investit pourtant beaucoup dans les transports du futur.
Paris tire son épingle du jeu grâce à la qualité et à la quantité de ses infrastructures de transport. « La ville est devenue l’une des plus accueillantes pour la mobilité active grâce à ses investissements importants dans les infrastructures pour la marche et le vélo », félicitent notamment les auteurs de l’Index.
Ils ajoutent que la capitale française dispose « d’un excellent système de métro », pourtant très décrié par les Franciliens au quotidien. Les experts saluent sur ce point l’investissement de « 500 millions d’euros d’Île-de-France Mobilités » pour le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu’au Stade de France, dans la banlieue nord de Saint-Denis.
Le périph’ à 50 km/h est une bonne idée, selon ce rapport
« Cette ligne est entièrement accessible aux passagers handicapés et l’autorité prévoit d’étendre l’accessibilité à quatre autres lignes de métro », poursuivent les chercheurs. L’accessibilité des transports parisiens pour les personnes à mobilité réduite a pourtant été dénoncée pendant les Jeux olympiques cet été.
Anne Hidalgo pourra également se réjouir des éléments de cette étude sur « la pollution sonore et lumineuse ». Le rapport souligne en effet les engagements de la ville à « réduire la vitesse des véhicules » pour atténuer les effets de ces pollutions. Or, sur ce point, la maire de Paris a récemment mis sa promesse à exécution en limitant la vitesse sur le périphérique à 50 km/h depuis le 1er octobre.
Malgré ces bons points attribués à Paris, « Urban Mobility Readiness Index » émet plusieurs pistes pour améliorer la mobilité. Les experts jugent, par exemple, que « la ville est moins performante (…) en ce qui concerne l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique, par rapport à d’autres villes comme San Francisco. » Pour arriver à la cheville de la ville californienne, Paris devrait investir dans les taxis volants et les voitures autonomes. Et vu le raté pendant les JO, le déploiement de cette technologie, ce n’est pas pour demain.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.