Évacuations, périphérique… L’opération déminage se termine à la gare du Nord
ÎLE-DE-FRANCE – Journée noire dans les transports franciliens ce vendredi 7 mars. Aucun train n’a pu circuler depuis le début de matinée au départ de la gare du Nord de Paris, l’une des premières d’Europe, après la découverte dans la nuit d’une bombe de 500 kg de la Seconde Guerre mondiale sur la commune de Saint-Denis. À la mi-journée, une partie du réseau routier a été fermée dans le secteur.
Vers 16 h 30, le ministre des Transports a finalement annoncé que les opérations de déminage étaient terminées. « Elles se sont passées dans de bonnes conditions », a-t-il commenté, soulignant que la bombe « contenait 200 kg d’explosifs à l’intérieur ». « Toute la partie Nord du pays a été paralysée », a noté Philippe Tabarot lors de ce point presse, avec pas moins de « 500 trains et 600 000 personnes » touchés par cette opération inattendue.
Le ministre a ajouté que l’autoroute A1, qui avait été fermée en fin de matinée pour permettre l’opération de déminage, « a été immédiatement rouverte ». La reprise progressive du plan de transport est envisagée pour 18 heures.
Une partie du boulevard périphérique a également été fermée en fin de matinée, a confirmé la préfecture de police au HuffPost.
Reporter les voyages
La bombe était située à environ 200 mètres au nord du périphérique parisien. Si bien que les policiers ont dû procéder à l’évacuation de riverains, notamment de plusieurs immeubles, de six écoles et d’un Ehpad de Saint-Denis, rapporte Le Parisien.
Côté trains, aucun TGV, Eurostar, RER, ni TER n’a circulé. Le trafic des Eurostar ne reprendra que samedi.
La SNCF a invité dès vendredi matin les clients des liaisons grandes lignes à « reporter leur voyage ». Des TGV à destination de Lille, Dunkerque et Valenciennes ont pu partir de gare de Lyon à Paris, précipitant de nombreux voyageurs dans les bouches du métro.
Pour le RER B, le terminus a été reporté à la Plaine-Stade de France ou à Aulnay-sous-Bois. Les lignes K et H ont été respectivement reportées à Mitry et à Saint-Denis.
C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif de 500 kg a été découvert à 2,5 kilomètres de la gare du Nord. Ce n’est pas la première fois que la découverte d’une bombe de la Seconde guerre mondiale vient paralyser le réseau ferroviaire à Paris. En 2019, un obus retrouvé dans les Hauts-de-Seine avait interrompu le trafic entre la gare de Saint-Lazare et la proche banlieue ouest de Paris.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.