Transport

Voici à quoi vont ressembler les TGV de la SNCF à partir de 2026

TRANSPORTS – « Train du futur », « petit bijou technologique », « symbole de l’excellence industrielle française »… Les dirigeants de la SNCF et du constructeur Alstom n’ont pas de mots assez forts pour décrire le nouveau modèle de train à grande vitesse, le TGV M, dont l’intérieur a été dévoilé ce mardi 11 mars.

Plus de places, une rame dédiée aux personnes à mobilité réduite et une voiture-bar sur deux étages : la SNCF a présenté mardi l’intérieur de son futur TGV, qui sera déployé début 2026 sur la ligne Paris-Lyon-Marseille. Ces trains « sont tellement attendus », a rappelé le ministre des Transports, Philippe Tabarot, alors que les rames de la SNCF sont de plus en plus remplies et que la compagnie peine à répondre à l’explosion de la demande.

Les promesses faites par la SNCF ont de quoi faire rêver : 20 % de places en plus par rapport aux TGV actuels, tout en garantissant 20 % d’espace supplémentaires pour les bagages et pour chaque passager. Une voiture pourra aussi accueillir cinq fauteuils roulant au rez-de-chaussée, avec un ascenseur permettant aux personnes à mobilité réduite d’être entièrement autonomes pour accéder à leurs places.

La mise en service commercial de ce nouveau TGV a été légèrement décalée de fin 2025 à début 2026 en raison de retards pris dans la conduite des essais. SNCF Voyageurs en attend 19 rames la première année, puis environ 15 de plus tous les ans pour arriver à 115 rames au total. « Vous avez une responsabilité auprès des citoyens pour tenir les délais », a lancé Philippe Tabarot à l’intention du directeur général d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge.

Un wagon-bar sur deux étages

Le plus grand changement concerne le wagon-bar, désormais organisé sur deux étages avec en bas, un espace en libre-service avec des plats emballés et en haut une petite salle avec 28 places assises pour dîner ou déjeuner.

Renommé « Le Bistrot », ce wagon-bar nouvelle génération que vous pouvez voir dans les vidéos ci-dessous entend incarner « la convivialité, les plats français et la simplicité », selon le directeur TGV-Intercités, Alain Krakovitch, interrogé par Le Parisien.

Le fonctionnement en libre-service avait déjà été présent par le passé dans les trains, comme le montrait un reportage des années 1970 retrouvé par l’INA. Grosse différence avec les wagons d’il y a 50 ans : le paiement s’effectuera via des caisses automatiques qui remplacent le barista derrière son comptoir.

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